Merci aux Fées des 68 premières fois pour ce choix surprenant et remarquable !
Ce recueil de sept nouvelles met en scène des perspectives intérieures à l’égard de la problématique écologique et des dérèglements climatiques.
Dans un souffle d’espoir, on y rencontre ainsi un jeune adolescent rongé par la maladie, dévoré par des songes, un couple face à la disparition d’un cétacé qui mène une réflexion sur le bien fondé de mettre au monde un enfant, le retour aux sources d’un frère (ma préférée celle-ci…), la rencontre avec un coyote, la disparition d’un terrain de jeu, la disparition des oiseaux qui ont un message à délivrer et qui fait place au silence et un orme malade.
Toutes ces nouvelles ont un fil conducteur : l’incertitude d’un avenir, le lien indéfectible entre l’Homme et le monde qui l’entoure.
Tous ces personnages convaincus du bien fondé de cet éveil, oscillent entre l’action et la continuité d’une vie raisonnable, confortable, une forme de déni.
Je ne peux que saluer ce travail magistral : Antoine Desjardins est talentueux, l’écriture est soignée, recherchée et tout en sensibilité.
C’est à la fois profond et flamboyant. Desjardins nous dit les maux de notre monde sans nous juger, sans nous moraliser !
A nous de trouver nos propres réponses…
Recueil assez fort en émotions !!
Un incontournable ! 🙂
ah oui, tout à fait d’accord avec toi, formidables ces nouvelles venues du froid.