Le petit caillou dans la chaussure

Blog littéraire d'Alexandra Lahcene

« On ne souligne pas les choses, on les suggère. On a recours à un peu de subtilité, on pousse le spectateur à faire le travail».

Dans ce récit mêlant fiction et réalité autour du réalisateur américain Billy Wilder, Callista, sextagénaire, plonge dans ses souvenirs. Cette assistante naïve et traductrice candide, compositrice de talent arrive à un moment de sa vie où elle ne semble plus être nécessaire au monde qui l’entoure.

Elle nous emmène ainsi sur le tournage de Fedora en Grèce, dernier grand film du cinéaste, homme rempli de contradictions, dépassé par les Scorsese et Spielberg. Elle le rencontre à Beverly Hills dans les années 70 lors d’un repas bien arrosé (pur moment !) avec son scénariste Diamond.

Les dialogues sont excellents, à la fois drôles et intelligemment menés.

Outre un roman sur un grand réalisateur, ce récit bourré d’esprit permet d’aborder la tragédie du temps qui passe par un procédé d’écriture très subtil et élégant conformément aux films de Wilder.

J’avoue ne pas avoir lu d’autres romans de Jonathan Coe mais je crois qua je vais alimenter ma PAL…

En tout cas c’est à lire !

Une réflexion sur “Billy Wilder et moi.

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