Je me rappelle avoir un jour réalisé l’importance qu’avait mon corps pour notre famille. Pas mon intellect, ni mes ambitions littéraires. Pas la personne que j’étais, avec mes trente-cinq ans d’expérience. Uniquement mon corps. J’étais nue devant le miroir après avoir retiré mon sweat-shirt couvert de la purée de petit pois que Sam avait crachée. Mes seins étaient flétris comme la plante verte que j’avais oubliée d’arroser dans notre cuisine.
Un premier roman noir et addictif.
Il est question dans ce récit très bien mené de Métamorphose. Celle d’une femme qui à son tour va devenir mère.
Blythe est la fille d’Etta, une mère imprévisible qui a essayé. Elle ne doit pas reproduire ce schéma.
Lorsqu’elle met au monde Violet, elle sera submergée par ses émotions : stupeur, confusion, désarroi s’emparent d’elle… cet instinct maternel qu’elle est censée ressentir ne vient pas ! Violet est un bébé qui ne répond pas à ce qu’elle avait fantasmé…Elle va essayer…
La maternité est associée à un accomplissement, une réussite. Mais Blythe ne le vit pas en tant que tel. Elle agira comme une clandestine car les bonnes mères ne sont pas censées prendre les décisions qu’elle a choisies.
Elle va se réfugier dans l’écriture et s’adresse à cet homme, Fox, qui assiste avec indifférence à l’impossibilité pour cette femme de créer un lien avec leur fille. Elle ne peut que se sentir coupable. Mais voilà qu’une seconde chance s’offre à elle…
Blythe ressent de la honte, de la tristesse, de la pitié, et de la peur. Car Violet fait peur…
Et là tout bascule..
Une intrigue et une atmosphère qui m’ont délectée.
Une auteur à suivre..
Cela me donne envie de le lire, de me precipiter à la librairie.
J’avais adoré me plonger dans ses précédents livres.
Merci Alex de me donner cette envies jo