Le duel avec son double est « The » sujet de la littérature.
L’acte d’écrire n’est il pas en soi un acte de dédoublement ? L’écrivain ne se projette-t-il pas dans ses personnages imaginaires puisés au plus profond de lui-même?
Le double cette relation entre deux entités, celui qui est à mon image, mais qui n’est pas moi ? Quel est cet imposteur qui se fait passer pour moi ?
Bon vous allez dire : ça y est elle est partie dans un nouveau délire !philosophico-littératuro-psycho!
En l’occurrence voici l’un thème des de ce roman surprenant et si drôle, oui drôle !!!
Et lorsqu’on ouvre un Goncourt, on ne s’attend pas du tout à ca !!!
Tout au long de ma lecture je n’ai cessé de me demander mais comment va-t-il faire pour arriver au bout de cette histoire sans tomber dans un joyeux sac de nœuds !! Du coup je ne l’ai pas lâché.
En gros le synopsis le voici :
Le vol AF 006 Paris-New York s’est posé deux fois. Ses passagers ont un point commun.
De la SF et le FBI au Goncourt… et oui…
L’auteur s’est amusé et moi aussi. Ce récit est ambitieux et caustique : on y trouve quand même ce genre de référence :
« La première fois qu’Adrien avait vu Meredith, il l’avait trouvée franchement laide. Une telle impression est passagère, les meilleurs auteurs le lui auraient confirmé ».
Ce n’est pas drôle ca ? Ben oui je vous l’avais dit…
Et ce roman est jonché d’intertextualités, de références en tout genre : c’est foisonnant !! Outre le thème du double, il y est également question du bonheur, de choix, de point de vue, d’acceptation.
Mais j’avoue que parfois l’auteur m’a perdue… et je me suis progressivement essoufflée.
Mais ce nouveau monde virtuel imaginé est à découvrir et il n’en reste pas moins que Monsieur Le Tellier a une très belle plume.