C’est frais, c’est tendre, ca fait du bien !
Suite au décès de Camille, Paloma, mère célibataire et infirmière à Paris, reçoit en héritage une ancienne magnanerie en ruine accrochée aux Cévennes, un carnet mais également une malédiction : l’abandon, la perte de l’être aimé.
« Nous avons quelques chose des mantes religieuses. J’ai perdu tous les hommes que j’ai aimés, Paloma. Tu prendras toi aussi les hommes que tu aimeras, c’est une destinée »
Cette maison, elle va la restaurer à l’aide d’entrepreneurs et décide de laisser sa vie parisienne.
Parmi ces entrepreneurs, il y a Jacques, le charpentier, qui va rompre le sort et défaire Paloma de cette malédiction.
Bon…. Certes, il n’a pas la force ni le caractère ni le style de « Suiza », son premier roman.
Il n’en reste pas moins que Bénédicte Belpois est parvenue à m’emporter auprès de ses multiples personnages qui composent avec leurs passés et leurs secrets. Les Cévennes en toile de fond et l’atmosphère qui s’en dégage propulsent le lecteur dans une symbiose avec cette nature et c’est arrivé à point nommé en ce qui me concerne.
Un joli moment de lecture.