Sept ans après sa sortie de prison, le narrateur va rencontrer à nouveau Florence.
Elle a 40 ans lui 25, elle est enceinte de six mois, lui accumule les petits boulots après avoir abandonné ses études, ne s’engage pas dans le monde du travail et trouve un intérêt dans ce monde précaire.
Il va partager sa vie, son intimité, son attente dans ce très beau territoire jurassien.
Son ventre rond le fascine, il prend part à cette curiosité et s’engage dans cette histoire qui dès le départ était chancelante.
Ces deux êtres libres vont s’éprendre de Jim. Mais Aymeric est un père de substitution car Jim n’est pas son fils de sang. L’image, le statut de père qu’il revêtait, tel un déguisement, de manière ludique va être substitué petit à petit par la construction d’un amour fou pour cet enfant.
Mais voilà que le géniteur de Jim, anéanti par la perte de sa vraie famille, réapparaît dans leur vie…
C’est touchant et très bien mené. L’auteur aborde la notion d’amour filial et paternel avec simplicité et sincérité.
C’est à lire.