Grâce au talent graphique de Camille Benyamina et la mise en mots de Gwénola Morizur sobre, sensible et humaine, j’ai passé un joli moment de lecture.
Elles abordent les émotions fluctuantes, inconstantes telles des Montagnes russes, les hauts, les bas qu’un couple ressent face à ce désir d’enfant, cette maternité impossible.
Les couleurs oscillent entre le froid et le chaud, l’acide et le sucré, et révèlent, retranscrivent ce que traversent Aimée et Jean : leurs sentiments ondoient, passent de la frénésie, de l’incandescence, liées à l’espoir, à la déception récurrente, aux cauchemars, à la désespérance et la souffrance.
Et puis il y a cette rencontre…
Le trait et la pagination sont somme-toute classiques mais cela fonctionne car la mise en couleur est remarquable.
Ce récit intimiste est à découvrir. (une histoire de femme mais qui me rappelle des souvenirs…)
Je remercie Babelio dans le cadre de Masse critique et les éditions GrandAngle pour cet envoi.